💡 Je vais bien… sauf quand il revient comme un parfum familier

Nayma m’a écrit il y a quelques jours.

Un message court, précis, mais chargé :

“Je pensais avoir tourné la page. Et puis… il est revenu.”

Elle avait repris sa vie en main depuis sa rupture.
Elle avait fait ce qu’on appelle “le deuil de la relation”. Elle avait pleuré, hurlé en silence, écrit mille fois sans envoyer. Et puis elle avait avancé.
Sorties entre amis. Moments doux avec elle-même. Travail, sport, nature, rires.
La vie avait repris des couleurs.

Et puis…
Un texto anodin.
Une chanson en voiture.
Une soirée où il réapparaît, “juste pour prendre des nouvelles”.

Pas de drame.
Pas de déclaration.
Juste une présence familière. Une voix qui connaît les chemins. Un regard qui fait encore un peu trembler.

Nayma se croyait forte.
Et elle l’était.
Mais ce soir-là, son cœur s’est mis à battre comme avant.
Pas parce qu’elle voulait retourner en arrière.
Mais parce que l’attachement, lui, n’avait jamais vraiment disparu.

Il était juste devenu silencieux.
Un peu plus discret, un peu moins envahissant. Mais toujours là, dans un coin.

Et c’est ça qui l’a troublée.
Elle ne voulait plus de cette relation. Elle le savait.
Mais elle ne voulait pas non plus renier ce qu’ils avaient été.

Alors elle s’est retrouvée là, suspendue entre deux réalités :
🔹 Celle d’un passé intense, plein de promesses non tenues.
🔹 Et celle d’un présent qu’elle construit sans lui, mais où il flotte encore comme un parfum familier.

Elle m’a dit :

“Je crois que j’ai cru qu’aimer, c’était oublier. Mais en fait… c’est accepter de ne plus espérer.”

Et tout s’est apaisé.

Elle n’a pas coupé les ponts.
Mais elle a mis des limites. Claires. Douces. Respectueuses d’elle.

Elle a arrêté de répondre dans l’instant.
Elle a arrêté de relire les messages.
Elle a arrêté d’attendre une version qu’il ne sera peut-être jamais.

Aujourd’hui, Nayma va bien.
Elle avance. Elle crée. Elle aime de nouveau — parfois.
Mais surtout : elle ne confond plus l’élan du cœur avec l’appel du passé.

Ce que tu peux retenir :
Ce n’est pas toujours une rechute.
Parfois, c’est juste un reste de lien qui demande à être redéfini.
Ce qu’on n’a pas clarifié nous retient.
Ce qu’on nomme en conscience… nous libère.

🙏 On se retrouve dimanche prochain
Steve